Studio 21bis _ Origins

30 septembre – 25 novembre 2012

Une proposition de Studio 21bis

Avec Vincent Ganivet, Nicolas Milhé, Studio 21bis et des objets issus de la collection du Musée National de Préhistoire

À l’invitation du centre d’art bastille à Grenoble, le Studio 21bis s’est vu chargé de concevoir et de réaliser un commissariat d’exposition intimement lié à ses problématiques et aux enjeux qui animent ses réflexions et sa pratique. Le Studio 21bis a souhaité pour cette exposition mettre en exergue les possibles et évidents liens entre les premiers artistes connus et identifiés et ceux plus contemporains.

Considérant l’héritage historique et artistique de l’Humanité dans sa globalité, le Studio 21bis a souhaité exposer certaines des premières manifestations artistiques connues et ainsi qualifiées. De ce fait il s’est employé, à questionner les notions d’archéologie. Il s’agit d’établir ou de rétablir les connexions entre les pratiques contemporaines et celles du passé, d’interroger les mobiles de la création à travers les âges. Cette cohabitation donne lieu à un investissement total de ce lieu atypique qu’est le centre d’art bastille.

Par le biais de son matériau de prédilection qui est le carton, le Studio 21bis a souhaité transformer le lieu d’exposition en invitant le spectateur à une immersion en un monde surprenant. Après l’ascension en téléphérique, le public plongera dans l’exposition, aux confluences du connu et de l’inconnu.

Préoccupés par les notions artistiques et sociétales contemporaines Studio 21bis explore avec récurrence les territoires liés à l’espace public. Ils trouvent écho à leurs réflexions environnementales, culturelles et existentielles dans le carton, leur matériau de prédilection. À partir de celui-ci, Ils font apparaître dans l’espace urbain, des objets fragiles, des dispositifs éphémères questionnant leur rapport à l’habitat et aux sphères publiques notamment. Ainsi, et ce depuis le début de leur collaboration, ils ont parcouru de nombreuses places où, en relation directe avec le contexte, ils ont créé des pièces fugitives éclectiques. Pour chacune de ces sculptures précaires, ils produisent ensuite une image photographique au cadrage et au rapport entre sujet et fond savamment calculé en laissant l’oeuvre se décomposer ou être détruite derrière eux. Par ailleurs, et suite à diverses invitations, ils ont été amenés à pénétrer l’intérieur de centres d’art ou autres structures et à repenser les modalités d’exposition inhérentes à ces lieux.

Cette exposition est réalisée grâce au soutien de la Ville de Grenoble, de la Régie du Téléphérique, de la Drac Rhône-Alpes, de la Région Rhône-Alpes, du Conseil général de l’Isère et de fonds privés grâce aux mécénats d’entreprises et de particuliers. Nous remercions Michèle Bussi, Alexandra David, Pascal Tallet et Paléotime, Petzl, Cartonnage Saint Martin, le Musée National de Préhistoire et particulièrement son directeur Jean-Jacques Cleyet- Merle et Marie-Cécile Ruault-Marmande et le Centre des Monuments Nationaux.

Crédit photographie : Studio 21bis

(Re)voir…