Andrea Nacciarriti _ no one knew what anyone else was doing…

1er décembre 2011 – 1er janvier 2012

Exposition dans le cadre “Le mois art et culturel”

Le travail d’Andrea Nacciarriti s’inscrit dans différents contextes et environnements, mettant l’accent sur une histoire, sa temporalité et ses limites narratives. Pour ses dernières expositions, il s’est largement inspiré d’une esthétique de la dévastation, mais sans qu’elle se présente comme telle. Dans le projet qu’il a conçu pour le cab, ce n’est donc pas la destruction en tant que tel que l’on peut percevoir mais plutôt sa mise en scène à travers les informations fragmentaires liées à des événements tragiques, informations qui les résument voire les réinventent, En effet, en Italie, comme en Allemagne ou en France, l’incident nucléaire de Fukushima a remis sur le devant de la scène médiatique et politique la question du nucléaire. Cet événement a soulevé une série de questionnements, lié au sentiment très actuel de catastrophe et à la question très politique du nucléaire. Andrea Nacciarriti s’empare donc de ces questions dans l’exposition qu’il présente à l’occasion du Mois et tente de les relire à l’aune de cette histoire, de ses contradictions, de la phénoménologie de l’erreur et de la conscience de l’accord qu’elle contient.

Après 5 années d’exploration de la création américaine, le Centre d’Art Bastille a souhaité poursuivre cette expérience de découverte d’une scène artistique nationale étrangère. Une première incursion dans la création contemporaine italienne en novembre et décembre 2009 a été réalisée de manière informelle. Cette année, le cab souhaite concrétiser cette exploration par la création d’un événement périodique : Le mois (international art et culture). Cet événement doit permettre de découvrir la scène culturelle contemporaine d’un pays étranger dans sa globalité et sa diversité. Le propos de ce Mois est d’inviter, à chaque nouvelle édition, des artistes plasticiens d’un pays donné à s’emparer de lieux pour y proposer des projets spécifiques.

Le Mois : L’Italie

L’Italie, de la persistance à l’existence…
1er décembre 2011 – 1er Janvier 2012

Parcours vernissage le 1er décembre à partir de 18h

On peut se demander l’intérêt de questionner la notion de scène artistique à travers celle de nationalité. Si l’on considère une scène artistique, il est fort improbable de pouvoir la définir uniquement par la question de la nationalité, car finalement dans un monde globalisé, l’art n’est-il pas mondialisé ? Cependant, l’on peut noter non pas une unité, mais plus certainement une convergence de pensées liée à une situation commune, à un passé commun, à une culture commune… Les artistes présentés lors de cette première édition du Mois ont ainsi tous une pratique de la performance, chacun l’interprétant selon le développement de sa pratique artistique, chacun l’intégrant à son œuvre selon ses propres centres d’intérêt. Nous nous proposons ainsi à travers ce Mois d’interroger la place de la performance dans l’œuvre d’un artiste, comment celle-ci se forme, se transforme pour participer à un travail inscrit dans le temps… Ou comment une pratique artistique particulière intervient et influence une pratique artistique plus générale. Les trois expositions présentées au cab, au VOG et au LAA proposent de découvrir trois artistes italiens qui ont développé une pratique artistique qui s’inspire plus ou moins directement des performances qu’ils ont réalisées.

Cette manifestation est soutenue par : La Ville de Grenoble, le Conseil général de l’Isère, le Conseil régional Rhône-Alpes, la DRAC Rhône-Alpes et les entreprises partenaires