Nicolas Sassoon _ Waterfalls
22 septembre 2013 – 5 janvier 2014
Artiste invité : Nicholas O’Brien
Le travail de Nicolas Sassoon prend pour point de départ les représentations fantasmées du paysage, de l’architecture et de l’environnement domestique via l’utilisation d’outils informatiques. À travers une imagerie fondée sur les premiers dessins et rendus par ordinateurs, ses œuvres se caractérisent par un encodage rigoureux des formes, dans lesquelles des sujets premièrement figuratifs basculent dans l’abstraction, le phénomène optique et la contemplation.
Dans WATERFALLS, l’artiste présente quatre séries d’œuvres transposant sa recherche d’une mise en espace digitale, via la publication en ligne, vers une mise en espace physique au sein du centre d’art bastille. Les œuvres présentées, initialement digitales, gagnent une nouvelle matérialité dans l’exposition sans pour autant perdre le lien avec leurs itérations virtuelles. A travers trois principaux formats (projections, impressions et sculptures) les quatre séries d’œuvres présentes dans l’exposition (Homelands, Builds, Waterfalls et Mansion Studies) font état de cette transposition tout en explorant les thèmes récurrents du travail de l’artiste.
Dans Mansions Studies, Nicolas Sassoon propose ainsi une perspective contemplative sur la technologie informatique comme vecteur de création de rêveries architecturales improbables, faisant résonner son projet avec des formes d’art traditionnel japonais telles que le Bonsaï, le Saikei ou le Suiseki. Dans Builds et Homelands, il utilise des outils de rendus paysagers et architecturaux afin de créer des paysages sculpturaux, en écho avec différents langages picturaux de la peinture abstraite et romantique. Enfin dans Waterfalls, l’artiste présente une transposition spatiale de ses all-overs animés sous la forme de larges vidéo projections, transformant un élément naturel en une abstraction purement digitale se rapprochant des enjeux de l’art cinétique.
Cette exposition est réalisée grâce au soutien de la Ville de Grenoble, de la Régie du Téléphérique, de la Drac Rhône-Alpes, de la Région Rhône-Alpes, du Conseil général de l’Isère et de fonds privés grâce aux mécénats d’entreprises et de particuliers. Nous remercions le Fablab du CCSTI / La casemate. Le CAB est membre de DCA, association pour le développement des centres d’art. Cette exposition est en Résonance avec la Biennale de Lyon 2013.
Crédit photographie : Centre d’art bastille
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