Happy Together, an american dream

15 novembre – 21 décembre 2008

« Nous tenons pour évidentes pour elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur. » Thomas Jefferson, 1776

Des suites de la Révolution américaine est né un nouvel État, une nouvelle nation avec ses symboles et ses mythes fondateurs. Les Etats-Unis ont ainsi vu le jour en réaction à la pression politique et économique de l’Angleterre sur ses colonies américaines. Cette révolution a provoqué de profonds changements intellectuels guidés par les idéaux républicain et démocratique qui forment aujourd’hui encore le socle des valeurs américaines, valeurs traduites dans une série de textes de références (Déclaration d’indépendance du 4 juillet 1776, Constitution de 1787 et Déclaration des droits de 1791) qui délivrent un message de liberté parallèlement à la revendication du droit à l’égalité, à la vie et à « la recherche du bonheur ».

Cette recherche du bonheur et ce message de liberté est le point de départ de cette nouvelle exposition du centre d’art bastille. Ces idéaux se trouvent toujours au coeur d’une société régie par l’évocation constante de ces textes fondateurs. L’exposition « Happy together, an american dream » se propose ainsi d’en étudier la réalité aujourd’hui, une réalité autant sociale, économique que politique.

Cette exposition est réalisée avec le soutien de la Ville de Grenoble, du Conseil général de l’Isère, de la Région Rhône-Alpes, de la Drac Rhône-Alpes, de la Régie du Téléphérique et de fonds privés grâce aux mécénats d’entreprises et de particuliers. Nous remercions l’Institut d’Art Contemporain de Villeurbanne, le Musée de Grenoble, l’Ecole supérieure d’art de Grenoble, Tony Cokes et Tom Johnson.

Crédit photographie : Centre d’art bastille

Cette exposition prend pour point de départ « Utopia Station (Gare utopie) », proposition artistique autant que réflexion philosophique et politique qui a vu le jour en 2003 sous la forme d’un projet initié par les commissaires d’expositions Molly Nesbit, Hans Ulrich Obrist et l’artiste Rirkrit Tiravanija à la Biennale de Venise et auquel participent ou ont participé plus de 300 artistes. « Ce projet est un outil, une manière de s’organiser et d’offrir un ensemble d’options, un passage où se rencontrer sur le chemin de l’Utopie, ou d’une vie meilleure… » (Molly Nesbit in « Le monde diplomatique », août 2007). Une utopie dont l’interprétation contemporaine prend tout son sens ici. Une utopie qui se reflète particulièrement dans les œuvres réalisées par les artistes américains, car liée à l’histoire particulière de la société américaine. Une utopie qui se confronte à l’évolution et aux dérives que connait cette société américaine ces trente dernières années et que retranscrivent les autres œuvres présentées.

Vito Acconci « Utopia Station »
Né en 1940 à New York (USA).
Vit et travaille à Brooklyn (USA).
L’œuvre de Vito Acconci s’est d’abord manifestée dans la poésie, la performance, le film, la vidéo, le son, l’installation, la sculpture, puis avec la création du Studio Acconci, l’architecture et le design. Vito Acconci a une conception politique de l’art simple : pour lui, l’espace public devrait fonctionner comme un forum et être un lieu de débat. Il redéfinit dans son travail les relations entre l’objet et l’événement, les œuvres et leur inscription dans un contexte spatial et social, entre l’artiste et son public.

John Baldessari « Utopia Station »
Né en 1931 à National City,Californie (USA).
Vit et travaille à Santa Monica, Californie (USA).
John Baldessari façonne une œuvre qui fait de lui l’un des principaux représentants, toutes générations confondues, de l’art conceptuel de la côte ouest américaine. Son travail, sous-tendu par le dialogue entre des formes distinctes telles que le cinéma, la photographie et la peinture, interroge les notions d’œuvre (à travers le choix de ses supports) et d’auteur (par ses interventions).

Dara Birnbaum « Utopia Station »
Née en 1946 à New-York (USA).
Vit et travaille à New-York (USA).
« Dans ses vidéos et ses installations, Dara Birnbaum dénonce et critique le pouvoir de manipulation des médias de masse en détournant les images qu’ils produisent. Sa démarche subversive s’appuie sur les manipulations technologiques qu’offre la vidéo pour déconstruire le flux des programmes télévisés (jeux, séries, programmes sportifs) afin d’en afficher la superficialité. En explorant et réinterprétant les codes et la grammaire de la télévision commerciale l’artiste cherche à révéler les mécanismes contradictoires qui existent à l’intérieur de ce médium. » Priscilia Marques.

Jay Chung « Utopia Station »
Né en 1976 à Madison, Wisconsin (USA).
Vit et travaille à Berlin (Allemagne).
Utilisant aussi bien la photographie, la vidéo, la peinture que la sculpture, Jay Chung travaille sur les limites de la perceptibilité. Issu le plus souvent d’actions dissimulées fondées sur la mystification voire le mensonge, son travail induit l’idée d’une « manipulation ». Ses œuvres illustrent un événement fictif ou réel. Le spectateur n’a cependant aucun moyen de s’assurer de l’authenticité ou l’inauthenticité de cet événement, l’artiste laissant délibérément planer le doute. L’œuvre de Chung prend son sens dans la réception que veut bien lui réserver le spectateur.

Tony Cokes « Evil 5 : Grin and Bear (No Responsibility Mix) » & « Evil.6 : Making the Case/ Faking the Books »
Né en 1956 à Richmond, Virginie (USA).
Vit et travaille à New York (USA).
Les installations vidéo et multimédia de Tony Cokes (qui travaille souvent en collaboration avec d’autres artistes) questionnent l’influence de la race, du genre mais aussi celle des formats culturels établis par Hollywood dans notre perception de l’image et du son. Ainsi dans ses deux vidéos Evil 5 & Evil 6, Tony Cokes utilise texte et musique pop comme forme de critique politique.

Trisha Donnelly « Utopia Station »
Née en 1974 à San Francisco (USA).
Vit et travaille à Los Angeles (USA).
Les œuvres de Trisha Donnelly peuvent aussi bien être des dessins, des photographies, des vidéos que des pièces sonores ou des performances. Tous les supports avec lesquels elle travaille représentent des réservoirs de réflexions. Même l’espace et le temps de l’exposition sont envisagés comme partie intégrante de ses œuvres. Elle brouille les codes de l’exposition et étire sa temporalité habituelle, en explore les avants, les après, les à-côtés, les interstices et les entre-deux pour nous montrer un monde de réminiscences – historiques, géographiques, symboliques et spirituelles – et de fantasmes.

Jimmie Durham « Utopia Station »
Né en 1940 à Washington, Arizona (USA).
Vit et travaille à Berlin (Allemagne).
Cherokee, artiste et activiste politique de l’American Indian Movement depuis les années 60, Jimmie Durham est considéré comme un poète nomade, un magicien de l’image. Depuis les années 80, il crée d’étranges objets, des assemblages et des installations qui trouvent leur source principale dans la culture indienne dont il se sert pour déconstruire les stéréotypes et les préjugés de la culture occidentale. Perspicace et ironique, son travail répond au scepticisme de nos cultures, de nos différentes croyances et de nos modes de vie. Pour lui l’Homme n’est jamais en conflit avec la nature mais en est une partie intégrante.

Hans Haacke « Creating Consent »
Né en 1936 à Cologne (Allemagne).
Vit et travaille à New-York (USA).
Artiste allemand vivant depuis 1965 à New York, Hans Haacke occupe dans l’art contemporain une position en marge de toute catégorie, même si sa démarche peut s’apparenter par certains aspects à l’art conceptuel. Considéré comme un artiste politique, terminologie qu’il faut prendre dans un sens large, le travail de Hans Haacke s’est développé à partir du postulat radical que l’art a une fonction sociale, donc implicitement politique et idéologique. Son travail dénonce ainsi les connivences entre le milieu des affaires, de la politique, de l’art et de la culture. Proche du journalisme d’investigation, ses œuvres avivent la vigilance du spectateur citoyen et entretiennent sa conscience.

Jenny Holzer « Under a rock (#49) »
Née en 1950 à Gallipolis, Ohio (USA).
Elle vit et travaille à New York (USA).
Jenny Holzer s’est fait connaître en apposant des affiches dans les rues de New York, sur lesquelles on pouvait lire des phrases courtes, comme autant de lieux communs du discours. Ces affichettes, qu’elle nomme des Truismes, marquent le début de sa carrière. Son travail tourne ainsi principalement autour du langage. Refusant les lieux d’exposition traditionnels que sont les galeries et les musées, elle préfère diffuser ses messages, qui s’emparent avec virulence de thèmes comme la mort, la guerre ou le sexe, sur la place publique, pour toucher la sphère sociale la plus large possible.

Tom Johnson « What a black man feels like »
Né en 1966 à New-York (USA).
Vit et travaille à Turin (Italie).
Tom Johnson est sculpteur, vidéaste aussi bien que performeur. Mais s’il utilise autant de médias différents, son sujet reste le même. Tom Johnson travaille à partir de lui, de ses expériences, du regard qu’il porte sur le monde. En effet, pour Tom Johnson, nous passons notre temps à nous regarder, à parler de nous, de nos expériences, même si celles-ci restent d’une confondante banalité. De là est né un travail portant sur la relation que tout un chacun porte aux autres. De son cas particulier, il a développé, à travers ses œuvres, un regard global sur le fonctionnement de la société, un regard possédant dès lors une forte connotation sociale car, à l’aune de son propre ressenti, Tom Johnson y met en avant la complexité des relations humaines, une complexité liée à la question du genre, de la race et de la hiérarchie sociale.

Yoko Ono « Utopia Station »
Née en 1937 à Tokyo (Japon).
Vit et travaille à New-York (USA).
Yoko Ono est une artiste particulièrement active dans le domaine de l’art d’avant-garde et d’expérimentation. Elle a fait parti de la scène avant-gardiste artistique avec Fluxus, mouvement d’art contemporain né dans les années 60 qui toucha principalement les arts visuels, la musique et la littérature. Yoko Ono est une activiste pour la paix et la défense des droits de la femme.

David Robbins « Utopia Station »
Né en 1957 à Whitefish Bay, Wisconsin (USA).
Vit et travaille à Milwaukee (USA).
David Robbins est auteur et artiste. Contributeur régulier des magazines tels que Real Life (dans les années 80), Purple Prose (dans les années 90) et Artforum, il est l’un des premiers à s’interroger sur l’entrée du domaine de l’art dans l’industrie culturelle. Tant son travail que ses écrits portent la trace d’une réflexion sur le spectacle, la transformation de la figure de l’artiste dans le régime spectaculaire et le devenir du spectateur de l’art.

Martha Rosler with Oleanna Group « Utopia Station »
Née en 1943 à Brooklyn (USA).
Vit et travaille à Brooklyn (USA).
Engagée dans les mouvements féministes et anti-guerre dès la fin des années 1960, Martha Rosler développe une pratique artistique qui rocède d’une réflexion critique vis-à-vis de la société américaine jusque dans sa plus récente actualité. Par la photographie, le photomontage, la performance et la vidéo, elle interroge les relations de pouvoir et de domination entre les idéologies politiques et les individus : la place des femmes, l’espace urbain, les offensives militaires engagées par les États- Unis au Vietnam, mais aussi en Irak. L’écriture (poésie, prose) tient une place importante dans son œuvre.

Ed Ruscha « Utopia Station »
Né en 1937 à Omaha, Nebraska (USA).
Vit et travaille à Venice, Californie (USA).
L’art de Ruscha défie la catégorisation facile : utilisant diverses techniques, son œuvre se situe à la frontière du pop art et de l’art conceptuel. Travaillant souvent de manière sérielle, Ed Ruscha tend, par la mise en exergue de la banalité des espaces urbains, à interroger le regard que nous portons sur le monde et les influences de notre mode de vie, souvent urbain et médiatique, sur ce regard.

Carolee Schneemann « Utopia Station »
Née en 1939 à Fox Chase, Kentucky (USA).
Vit et travaille à New-York (USA).
Carolee Scheemann fait partie de ces artistes féminines qui depuis les années soixante questionne le rapport au corps de la femme et en particulier son rôle et sa place dans la société par le biais de la performance et du body art.

Allan Sekula « Utopia Station »
Né en 1951 à Erie, Pennsylvanie (USA).
Vit et travaille à Los Angeles (USA).
Historien de la photographie, essayiste et artiste, Allan Sekula cherche à repenser la photographie documentaire en rendant compte des problèmes sociaux, tout en les inscrivant dans un capitalisme qu’il décortique pour en extraire les dérives, questionnant ainsi la logique du système social. Son travail photographique est le plus souvent accompagné de textes ou de paroles, l’image ne pouvant être, selon lui, dissociée d’un texte qui doit nécessairement l’orienter.

Patti Smith « Utopia Station »
Née en 1946 à Chicago (USA).
Vit et travaille à New-York (USA).
Chanteuse de rock , annonciatrice de la vague punk dans les années soixante dix, Patti Smith est aussi peintre et photographe. Comme beaucoup d’artistes, elle dénonce depuis quelques années les orientations du système américain et en ce sens s’est engagée contre le gouvernement Bush, notamment envers la guerre en Irak et les conflits au Moyen-Orient.

Immanuel Wallerstein/Rirkrit Tiravanija « Utopia Station »
Immanuel Wallerstein
Né en 1930 à New York (USA).
Vit et travaille à New Haven, Connecticut (USA) et Paris (France)
Wallerstein débuta sa carrière en tant qu’expert des affaires post-coloniales africaines auxquelles il consacra la majorité de ses travaux jusqu’au début des années 1970. Il se distingue ensuite comme historien et théoricien de l’économie mondiale capitaliste au niveau macroscopique. Wallerstein constitue l’éminence grise du mouvement altermondialiste avec entre autres Pierre Bourdieu. Ses positions politiques sont critiquées par les néolibéraux et des milieux concervateurs mais aussi par des historiens condamnant le fait qu’il tend à négliger la dimension culturelle en la réduisant à l’état de doctrine officielle des états.

Rirkrit Tiravanija
Né en 1961 à Buenos Aires (Argentine).
Vit et travaille à New-York (USA), Berlin (Allemagne) et Bangkok (Thaïlande).
Depuis le début des années 1990, Rirkrit Tiravanija explore une nouvelle forme de paradigme esthétique basé sur l’interactivité. Il se voit comme le catalyseur de situations auxquelles les visiteurs sont invités à participer. En retour, leur expérience partagée active l’œuvre d’art, lui donnant son sens et modifiant sa forme. C’est notamment au sujet de l’œuvre de Rirkrit Tiravanija que le critique d’art et commissaire d’exposition Nicolas Bourriaud a inventé le concept d’« esthétique relationnelle » : l’art est un point de rencontre, de communication et d’échange, et Tiravanija insiste sur le rôle social de l’artiste.

Le « Mois Américain » à Grenoble

Initié en 2004 pour une durée de 5 années, ce projet est né avec la complicité de Olivier Mosset et a d’abord été hébergé par l’association Scène Ouverte.
L’association LIA coordonne à présent le Mois Américain : elle prend en charge la programmation des lieux, la communication, la recherche de financements.
Le principe est de fédérer différents acteurs culturels de l’agglomération grenobloise autour d’une thématique commune afin d’offrir aux visiteurs un parcours à travers les arts, et ainsi découvrir une certaine scène américaine.

Pour sa dernière édition, le mois américain se propose de revenir sur les origines du mythe fondateur des États-Unis et d’étudier sa réalité actuelle. Les États-Unis ont vu le jour en réaction à la pression politique et économique de l’Angleterre sur ses colonies américaines. La révolution américaine délivre ainsi un message de liberté face aux sociétés européennes figées dans un ordre établi depuis des siècles. Qu’est-il advenu aujourd’hui de ce message qui est au cœur de l’attraction qu’exerce encore de nos jours la première puissance politique et économique sur le monde ? C’est cette réflexion que le mois américain va aborder à travers la présentation d’œuvres d’artistes qui s’emparent de cette question fondamentale et fondatrice de la société américaine.

Partenaires  : Le centre d’art bastille, Le musée de Grenoble, Diffusion 138, Le Magasin, L’École Supérieure d’Art de Grenoble, L’Espace Vallès, EVE, Radio Campus Grenoble, Le Ciel, La Bobine, Le cinéma Le Club, Mon Ciné, La Maison de l’International, Grenoble Universités, La cinémathèque de Grenoble, MC2 : Le bar, Chica Chic, Interface Electronics, Sztukart, Le Square / La librairie de l’Université, Le Mélies.

Cette manifestation est soutenue par : La Ville de Grenoble, Le Conseil général de l’Isère, Le Conseil régional Rhône-Alpes, La DRAC Rhône-Alpes, Le Consulat Américain, et les entreprises partenaires.

Programme

Expositions

• Happy Together, an american dream (15 novembre – 4 janvier)
« La recherche du bonheur » et le message de liberté délivrés par la révolution américaine sont le point de départ de cette exposition qui se propose d’en étudier leurs réalités aujourd’hui, une réalité autant sociale, économique que politique.
Voir l’exposition sur ce site.
centre d’art bastille tous les jours de 11h à 18h

• An american collection – parcours à travers les œuvres américaines (15 novembre – 21 décembre)
La diversité et l’importance des collections du Musée de Grenoble le classent parmi les grands musées européens. L’art contemporain américain y est largement représenté dans sa diversité et ses interrogations, notamment par ses mouvements fondateurs tels que le Pop Art ou l’Art minimal.
Le musée de Grenoble

• UBU project (24 novembre – 21 décembre)
UbuWeb est une base de données en ligne rassemblant toutes les formes artistiques des avant-gardes américaines. Diffusion 138, à travers cette exposition réfléchit à une mise en exposition de ces données.
Diffusion 138

• A different look (22 novembre – 14 décembre)
Le centre d’art bastille, Sztukart et l’École Supérieure d’Art de Grenoble se sont associés pour inviter de jeunes artistes a s’emparer d’une œuvre majeure de la création américaine et en livrer leur relecture.
Galerie de l’annexe de l’École d’Art

• Lincoln Tobier/RN forever part 1, 2002 (15 novembre – 21 décembre)
Durant sa mandature au début des années ’70, Nixon avait décidé d’enregistrer toutes les conversations tenues dans le bureau oval. Ce sont ces enregistrements mêmes qui l’accablèrent dans le procès du Watergate. En utilisant aujourd’hui une partie de ces bandes, Lincoln Tobier propose à l’écoute, librement et gratuitement, des documents qui furent longtemps associés à l’idée du secret et du pouvoir suprême.
Maison de l’international

• Programme vidéo en lien avec l’exposition « Espèces d’espace » (14 novembre – 21 décembre)
Le Magasin présente une sélection de films et de vidéos emblématiques de la période des années 80 aux États-Unis et de l’apparition de groupes activistes et de collectifs d’artistes ayant privilégié ces supports pour mener leurs luttes et leurs revendications.
Le magasin

Musique

• Radar Bros. + Angil – Mardi 18 novembre à 20h30
Tantôt emprunt d’une pop aérienne classieuse, tantôt posées dans une intimité à la Palace, Smog, Idaho ou Silver Jews, les chansons de RADAR BROS. se construisent avec le temps, en dévoilant finalement un sens aigu de la mélodie. Le concert des RADAR BROS. sera précédé du stéphanois répondant au nom d’ANGIL. Prix libre.
Plus d’informations :
www.radarbros.comwww.myspace.com/radarbros & www.myspace.com/angilandthehiddentracks
EVE

• Michelle the group (Dj set) – Vendredi 21 novembre à 23h
Oh My God Michelle est un groupe new-yorkais regroupant 5 amies, venant de Brooklyn, qui se sont rencontrées sur le Dance Floor. Helen, Chaydha, Melanie, Alisa and Tami viennent toutes d’univers relativement différents, elles créent un univers hip hop/ rap / dance assez détonnant. Entrée Gratuite.
www.myspace.com/michellethegroup
MC2 : Le bar

• Mariee Sioux – Lundi 24 novembre à 20h30
La jeune chanteuse-guitariste Mariee Sioux est la nouvelle voix de la scène folk-pop et de la scène indo-américaine. Influencée autant par Nick Drake ou Joni Mitchell que par la musique traditionnelle de la tribu Sioux, elle a enregistré son premier album, Faces In The Rocks, en mars 2007 à Nevada City, avec le gratin de la scène indo-américaine, dont le flûtiste Gentle Thunder et la mandoliniste Gary Sobonya. Entrée Gratuite.
La Bobine

• Giant Sand – Mardi 2 décembre à 20h30
Après son passage en solo au Ciel, Howe Geld nous avait promis de revenir avec son groupe. Promesse tenue, pour notre plus grand plaisir : collectif à géométrie variable, souvent porté par la section rythmique de Calexico, Giant Sand est depuis plus de vingt ans le terrain d’expérimentation de ce musicien d’exception, autant inspiré par Neil Young que par Thelonious Monk. Prix 12/9 €.
Plus d’infos et présentation du groupe sur www.regie2c.comwww.giantsand.com & www.myspace.com/giantsand
Le Ciel

Cinéma

• The Last Movie de Dennis Hopper – Vendredi 21 nov. à 20h45 (sous réserve)
Dans ce second film réalisé en 1971, Dennis Hopper détruit tous les mythes américains dans un grand tourbillon où se disloquent les thèmes prégnants de la culture américaine : religion, sexe, voyeurisme et argent. Cette séance sera précédée de la projection de « Le dernier film II » de François Nouguiès à l’Ecole supérieure d’art de Grenoble à 19h30. Réservation conseillée au 04 76 47 99 31.
Le cinéma Le Mélies

• Le dernier film de François Nouguiès – jeudi 27 nov. à 19h Suivi d’une conférence sur l’exposition « Un nouvel hollywood » par Matthieu Orléan. (sous réserve)
S’inspirant du film de Dennis Hopper « The Last Movie », « Le dernier film II » de François Nouguiès s’attache à le rejouer tout en devenant objet et film à part entier.
École supérieure d’art de Grenoble

• De l’influence des rayons gamma sur la croissance des marguerites de Paul Newman – du 26 novembre au 16 décembre
Béatrice Hunsdorfer a été abandonnée par son mari, décédé depuis. Son fils a été tué en Corée. A 40 ans, il ne lui reste que ses deux filles de 13 et 17 ans. Pour tromper l’ennui, elle parcourt chaque jour dans les journaux les petites annonces en restant enfermée chez elle, allumant cigarette sur cigarette, vidant allègrement sa cave. Ce troisième film de Paul Newman est une plongée implacable dans l’intimité d’une famille à la dérive.
Le cinéma Le Mélies

• Jeremiah Johnson de Sydney Pollack – Jeudi 4 décembre à 19h45
Dans les années 1850, Jeremiah Johnson, ancien militaire, décide de fuir la violence des hommes et la civilisation pour gagner les hauteurs sauvages des montagnes Rocheuses. Jeremiah Johnson est une méditation sublime sur les rapports de l’homme, de l’autre et de la nature.
Le cinéma Le Club

• Crumb de Terry Zwigoff – Vendredi 5 décembre à 20h45
Documentaire unique et sulfureux sur l’artiste underground Robert Crumb, dont le narrateur est David Lynch, « Crumb » film décortique les influences culturelles et les déchirures familiales qui ont inspiré cet artiste hors norme. Mais au-delà du portrait d’un créateur qui a littéralement révolutionné la bande dessinée, « Crumb » est aussi le portrait collectif d’une époque et – surtout – d’une famille de l’Amérique profonde qui nourrit, encore aujourd’hui, son inspiration débridée.
Mon Ciné

• Some videos… Dan Graham + Bernadette Corporation – Mardi 9 déc. à 20h
(Sur une proposition de Yann Chevalier/Confort Moderne (Poitiers)). Entrée Gratuite.
Dan Graham – Rock my Religion « Rock my Religion » est une thèse provocante sur les relations entre musique rock et religion dans la culture contemporaine. Complexe association de texte, film et musique, cette vidéo est un essai théorique sur les codes idéologiques et le contexte historique qui annoncent le phénomène culturel du Rock’n’Roll.
Bernadette Corporation – Get rid of yourself
« Get rid of yourself » est un documentaire construit autour des événements du sommet du G8 de juillet 2001 à Gênes où se chevauchent culture publicitaire, chronique historique et scènes de la vie quotidienne.
Cinémathèque de Grenoble

Performance

• Soirée performance autour de l’art américain – Vendredi 5 déc. à partir de 18h
Vidéos, performances, installations en dialogue avec les oeuvres de Mezzapelle. Avec Richard Aiguier, Jérôme Cavalière, Clément Fessy, Virginie Gonzales, Philippe Mangano, Cédric Micchi et Miguel Pelleterat.
Espace Vallès

Conférence

• L’influence du Pop Art sur l’art cont emporain d’aujourd’hui par Fabrice Nesta Jeudi 20 novembre à 19h
Espace Vallès

Littérature

• Présentation d’ouvrages sur Crumb, l’art et la littérature américaine Du 15 novembre au 21 décembre
Le Square/Librairie de l’Université

(Re)voir…